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jeu. 01 oct. 2015 12:04:15 CEST
L’œil d’un bizuth
Marc
Mallaret (Montpellier Business School), 22e de l'étape
« Ce fut un départ difficile, même si la première banane ne s'est pas trop mal passée. La pointe du cap Ferrat a été compliquée à gérer. Je ne savais pas quoi faire, donc j'ai voulu faire simple et rester près du paquet. Je suis passé à Odas pas trop mal, entre 10 et 12e. Ensuite, pendant deux jours, j'étais collé, je pense que c'est vraiment un manque d'expérience. Je ne suis pas habitué à ces bateaux lents, j'ai l'habitude de naviguer sur des bateaux légers, qui vont plus vite que le vent. Je me suis énervé. J'ai passé un sale moment. Mais c'est ça aussi la compétition. J'ai appris plein de choses, à chaque fois que je monte sur le bateau j'apprends un truc. C'est ce que je suis venu chercher. Je suis déçu, car je n'ai pas mis l'intensité que j'aurais du mettre. Quand je vois les autres, je me dis qu'ils vont au bout d'eux même, et moi non. Je suis déçu de moi. Je retiens que les autres partent sur une étape avec la même volonté que sur une banane, ils restent à la barre tant qu'ils ne sont pas morts de fatigue. Ils sont au taquet. Je suis moins fatigué que les autres. Je dors trop. Je ne me bats pas comme je voudrais. Ca se joue au mental ces étapes là. Il y a de l'expérience, mais surtout du mental. Xavier Macaire, c'est une brute dans ce sens là, il est impérial. Ca me donne envie de continuer, de m'entraîner. De trouver un partenaire. J'ai la chance d'avoir Xavier à mes cotés pendant les entraînements. Ce qui me choque, c'est la façon dont les mecs ne lâchent rien. Moi, je ne me suis pas suffisamment mis dans le rouge. »
03/12/2015