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La Solo Méditerranée a toujours consacré de grands vainqueurs, étoiles de la voile ou en passe de le devenir. Parmi les récidivistes, le roi est toujours Jean Le Cam avec quatre succès, devant Dominic Vittet à trois victoires et trois autres doubles vainqueurs eux aussi très connus : Yann Eliès, Jérémie Beyou et Gildas Morvan. Que pensent-ils de cette course ? Voici leurs réponses en quelques mots :
Adrien Hardy, vainqueur en 2013 Téléchargez le PDF
Retrouvez le classement de l'édition 2013 >
Jérémie Beyou, vainqueur en 2002 et 2005
"C'est une course qui oblige à naviguer près des côtes, sur de petits parcours. Avec de l'expérience, on sait qu'il y a des règles communes à respecter à chaque édition. Ceux qui connaissent la Méditerranée, comme les régionaux ou des coureurs expérimentés ont forcément une légère avance sur les autres. "
Yann Eliès, vainqueur en 2001 et 2004
"Rester régulier dans des conditions qui ne le sont pas, voilà le secret pour gagner ! C’est une épreuve magnifique pendant laquelle on a la chance de découvrir un cadre grandiose, en alternant parcours au large et régates côtières... Sportivement, le défi est de taille et l’épreuve est réellement très dure. Probablement ce qui se fait de plus dur en solo, après la Solitaire. "
Gildas Morvan, vainqueur en 2000 et 2003
"C’est une course super agréable où il faut être bon partout puisqu’on enchaîne des bananes avec du côtier et des étapes en mode océanique... On peut parfois y avoir droit à plusieurs bananes très techniques dans 25 nœuds de vent... Mais il fait beau, la mer est chaude, les pay- sages magnifiques... Il y a souvent des conditions de rêve sur cette course. Les qualités pour la gagner sont celles d’une épreuve aux points : il faut jouer finement avec la flotte, cela ne sert à rien de faire un coup d’éclat un jour pour s’écrouler le lendemain. La grande difficulté donc, c’est d’être très régulier aux avant-postes. "
Jean Le Cam, quadruple vainqueur (1994, 1995, 1997, 1999)
"C’est peut-être la course la plus "tendue" qui soit. Tout se joue à l'arraché, sur la dernière manche ! Elle ne se règle qu'au finish. Il faut tenir et encore tenir, toujours un peu plus que les autres. Je l'ai remportée quatre fois, c'était alors la "Solo Porquerolles". C'est un rassemble- ment de haut niveau qui met en selle pour la saison, il permet d'évaluer le niveau de ses adversaires... et je me souviens avoir eu à faire à Mich'Desj’, à Bilou, Drouglazet, Bidégorry... Que du beau monde ! La bagarre dure chaque fois jusqu'au bout ! "
Michel Desjoyeaux, vainqueur en 1998
"Je l'ai courue cinq fois je crois, d’abord en 1990 puis de 1995 à 1998. C'est toujours animé, pas facile à analyser, et puis c'est un luxe appréciable de profiter de Porquerolles avant que les estivants ne l'envahissent quelques jours plus tard ! "
Kito de Pavant, dernier vainqueur de l’épreuve en 2006 :
"Je ne dirais pas que la Solo Méditerranée est plus dure que la Solitaire du Figaro, mais ce qui est certain c’est qu’elle est plus complète, avec cette alternance de bananes, parcours côtiers, étapes de large... C’est une épreuve très, très exigeante, où les temps de récupération sont réduits et où on n’a quasiment aucun droit à l’erreur, compte tenu de la régularité exigée pour espérer l’emporter. C’est une course superbe, j’y ai d’excellents souvenirs dont bien sûr ma victoire en 2006... "
Tous les vainqueurs
1990 : Jean-Paul MOUREN
1991 : Dominic VITTET
1992 : Dominic VITTET
1993 : Dominic VITTET
1994 : Jean LE CAM
1995 : Jean LE CAM
1996 : Eric DROUGLAZET
1997 : Jean LE CAM
1998 : Michel DESJOYEAUX
1999 : Jean LE CAM
2000 : Gildas MORVAN
2001 : Yann ELIES
2002 : Jérémie BEYOU
2003 : Gildas MORVAN
2004 : Yann ELIES
2005 : Jérémie BEYOU
2006 : Kito DE PAVANT
2011 : Gildas MORVAN
2013 : Adrien HARDY