21ème édition Septembre 2017
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Actualités

mer. 30 sept. 2015 08:02:12 CEST

Ils ont dit...

Voici les mots des marins à leur arrivée au ponton. De l'avis de tous ce fut une étape intense avec toutes les conditions météo possibles... et une arrivée dans du vent fort, des grains, des orages ! Une belle course mémorable...

Sébastien Simon (Bretagne – Crédit Mutuel Espoir) : quatrième à Barcelone

« C'était sympa cette étape ! C'était dur au début car nous sommes restés dans la baie de Nice plus de 7 heures, c'était dur. Je m'en suis pas trop mal sorti en cinquième position je crois. Après le vent est monté très fort, on a envoyé le spi, j'ai redouté les empannages, car j'avais peur d'y laisser des morceaux. Finalement, je suis content. J'ai réussi à remonter Yoann Richomme. Mais en fait, je ne savais pas trop où j'en étais. Je ne faisais que des déductions. Cette nuit, je n'ai pas vu Yoann se décaler. Je ne l'ai vu qu'à l'arrivée. Dommage, mais je suis quand même content. On a eu de la pétole et de la grosse brise, la Méditerranée, ça ne rigole pas ! C'était super, maintenant je vais me reposer pour attaquer les dernières courses. C'est vrai que sur la fin, le vent est monté très fort. Pour ceux qui sont encore en mer, ça va être très dur. La houle s'est beaucoup levée. »

Gwénolé Gahinet (Safran – Guy Cotten), cinquième à Barcelone

« C'était intense ! Je crois que la fin c'était vraiment magique sous les orages, sous petit spi à 15 nœuds, c'était vraiment impressionnant. Il y a avait des gros nuages et sous chaque nuage, je me demandais à quelle sauce j'allais être mangé. Ce n'était pas facile cette fin. Je suis content, j'ai réussi à ne pas faire trop de gros vracs sous spi.Je prends un départ pas terrible mais dans la molle j'arrive à revenir au contact des premiers. Je reperds pas mal sous spi avant d'enrouler Odas. Après Odas, je fais un super coup en me positionnant au vent de la flotte. J'arrive à gagner pas mal de places là dessus et je me retrouve 5e. Après, les écarts qui se sont creusés étaient impressionnants. Il n'y a pas eu de changement de position jusqu'à la fin mais c'était quand même mouvementé. Je ne voyais pas beaucoup de bateaux, je faisais attention à Charlie (Dalin) parce qui était juste derrière moi. J'avais un peu la pression. La première nuit a été un peu fatigante, la deuxième j'ai réussi à dormir pas mal. La dernière nuit je m'endormais à la barre toutes les 2 minutes, ce n'était pas évident. Une bonne nuit de sommeil va faire du bien ».

Charlie Dalin (Skipper Macif 2015), sixième à Barcelone

« Cette étape a commencé dans du vent inexistant et elle s'est terminé par du vent très fort. Sportivement, elle était frustrante pour moi, car c'est vraiment parti par devant. Au début à Nice, j'étais décalé à l'Est, et en fait ce sont ceux du large qui ont touché du vent en premier. A Odas, je n'étais pas très loin pourtant, à 1 mille, mais c'est parti par devant dans du vent fort. Il n'y avait aucun moment où on pouvait revenir. La Méditerranée ne doit pas trop m'aimer… Devant, ils ont eu des conditions différentes que derrière, nous n'avons pas eues. C'est une course aux points, mais il y a avait beaucoup d'écarts entre les bateaux. Je n'avais pas de voisins avec qui faire la course. Ca allait vraiment vite puis après le passage de Minorque était super. La fin dans les orages était impressionnante. Il eu un grain énorme, une pluie incroyable, des grosses rafales, c'était vraiment sport ! »

 

Alexis Loison (Groupe Fiva), 7e à Barcelone

« C'était sympa, ça avait l'air d'être encore plus sympa quand on était devant au début. J'ai un peu raté le wagon et du coup je me suis retrouvé dans le paquet de chasse. En fait les premiers avaient pris trop d'avance et étaient beaucoup plus rapides que nous avec du vent tout le temps et il n'y avait rien à faire. Du coup pour limiter la casse je me suis accroché à me dire qu'il fallait absolument que je finisse premier de mon paquet pour intercaler plus de bateaux que ça avec mes « ennemis » au classement général. C'était une belle régate sinon, j'ai quasi tout fait sous spi dans des conditions parfois un peu toniques. A la fin il y avait de quoi s'amuser. Quand on a eu la météo à la VHF et qu'on nous a annoncé ce qu'on allait prendre, ça remet un peu tout en question. Il faut préparer le bateau. Avant de faire une belle étape, il faut commencer par la finir. J'ai bien fait attention à choisir les bonnes voiles et à tout préparer pour qu'il ne se passe rien qui pourrait me faire perdre du temps ou des places. Il reste quelques points d'avance, à moi de faire en sorte que je garde cette avance là jusqu'au bout. Il y a un coup à jouer. Je pense que je vais faire ma course et ne pas trop me soucier de ça parce que c'est un coup à faire des bêtises plus qu'autre chose ».

 

Isabelle Joschke (Generali – Horizon Mixité), 9e à Barcelone

"C'était une étape vraiment fatigante. On est partis dans très peu de vent. On a passé beaucoup de temps toute la première nuit devant Nice sans bouger . Puis ça a changé du tout au tout puisqu'on a eu des conditions vraiment musclées sous spi avec plusieurs grains jusqu'à 40 nœuds et une dernière nuit complétement incroyable. Je suis contente d'avoir tenu le rythme car c'était très compliqué. Le groupe de tête s'est bien débrouillé et a réussi à creuser un écart considérable. Nous derrière il y avait du jeu, de la tactique avec beaucoup de temps à barrer et à essayer de faire avancer le bateau. C'était très fatigant. Il fallait anticiper sur le repos, ce que je n'ai pas fait. J'aurai bien voulu mais je n'avais pas sommeil au bon moment. La troisième nuit par exemple j'étais vraiment trop fatiguée pour pouvoir bien barrer. Et je n'arrivais pas à bien faire avancer le bateau parce que j'étais complétement dans le gaz. Il fallait aussi anticiper pour la météo, on avait des bulletins qui étaient pertinents donc ça permettait de se placer du bon côté.

C'était une vrai Méditerranée ! Pour commencer quand on est partis on a eu un gros coup de mistral et biensur de la pétole donc on a eu toute la joie que l'on peut rencontrer en Méditerranée."

 

Arthur Prat (Guadeloupe Grand Large 2), 10e de l'étape

« Ca été difficile, parce que je n'avais jamais fait autant de spi. Etre tout le temps à la barre, c'était usant, je n'ai pas beaucoup dormi. Mais ça c'est bien passé, j'ai bataillé pour cette place, je suis content. La dernière ligne droite en se rapprochant de Barcelone, on avait 30 nœuds sous les grains avec le petit spi et un ris, ça filait à toute berzingue, c'était vraiment fun. Là, je me disais il faut tout faire pour garder cette place. Je n'ai rien cassé, c'est bien. Je n'ai pas dormi cette nuit, j'ai du dormir hier après-midi, en tout 4-5 heures de sommeil grand max depuis le départ. J'ai vu une biche galoper sur les vagues, je voyais des trucs sur l'eau. Les deux prochains jours, je vais dormir. Je ferais un peu de météo la veille, c'est tout ! »

Alain Gautier (Generali 40), 11e de l'étape

« C'est parti mou mais bien pour moi. Je suis bien à Odas et après ça se passe moins bien et je ne fais que perdre. Sous spi, je suis avec les trois premiers, je glisse dessous, ça le fait bien, les trois autres partent au vent et s'en vont. J'ai préféré rester abattu parce que je n'étais pas en top forme. Et ça ne l'a pas fait du tout ! On a eu des bons grains pour la fin avec de la pluie forte. Je suis tombé pile dans le grain du coup ça refuse, les autres arrivent… bref ! Mais c'était drôle quand même… J'ai dormi peu. Je n'ai pas eu d'hallucinations. Je vais me reposer parce là je suis bloqué ! »



Benjamin Dutreux (Team Vendée), 12e à Barcelone


« Ce fut une étape épuisante ! J'ai pris un bon départ, le début était super. C'était la première fois que je faisais tout un tour en tête.  Et puis, tout s'est vite arrêté devant Nice. Tous les premiers du groupe sont restés coincés. Puis c'est reparti par l'autre côté. Les écarts se sont creusés depuis le début. Du coup j'ai mis un peu de temps à repartir mais je suis content car je suis bien remonté la première nuit. Je n'ai pas lâché la barre et j'ai réussi à faire de la bonne vitesse avec de la bonne glisse. Mais j'ai eu du mal à me reposer après. J'étais revenu dans le match et je me suis dit qu'il fallait s'accrocher. Donc globalement content, une belle étape avec pleins de bonnes sensations. »

 

Claire Pruvot (Port de Caen Ouistreham), 14è à Barcelone

« C'est ma meilleure étape de La Generali Solo, 14 comme le Calvados. Je suis partie fatiguée, à moitié malade, ça n'a pas aidé. Mais j'aime bien quand il y a des conditions de portant avec du spi dans la brise. Une fois qu'on a des conditions bien établies et qu'on est un peu au large, j'aime bien. La journée de lundi c'était juste parfait. Après j'ai toujours été au contact avec d'autres bateaux. Il y a eu des petites phases avec du vent très mou où je ne suis vraiment pas à l'aise, donc j'ai eu un peu de mal à revenir sur le passage de Minorque. Il y avait Chatham notamment qui s'était un peu échappé. Finalement, sur la dernière nuit, c'était ultra musclé, avec des super glissades, c'était vraiment chouette. Je me demandais comment j'allais affaler parce que ça commençait à vraiment pulser. Là même en arrivant sous solent au reaching, à fond les ballons, c'était impressionnant. Je pense que je vais bien dormir, on est tous dans le même état. Je vais prendre un truc chaud parce qu'un des trucs que j'avais oublié c'est la bouilloire. J'ai mangé froid et ce n'était pas terrible ».

Arnaud Godart-Philippe (Faun Environnement – Afrikarchi), 16e à Barcelone

« Ca n'a pas bien commencé pour moi au départ de Nice, j'étais collé de chez collé ! J'ai quand même réussi à faire des petits coups et revenir un peu. Cette nuit j'ai reperdu… Pourtant j'ai remonté à fond les ballons sous petit spi et un ris, c'était incroyable. J'ai fait une pointe de vitesse à plus de 21 nœuds, c'était génial ! Traverser la Méditerranée en deux jours et demi, c'est quand même pas mal, c'était de belles glissades ; le bateau est plein d'eau, car la dernière ligne droite était sacrément humide et très rapide. C'était vraiment une superbe étape ! »

Gildas Morvan (Cercle Vert) : 17e à Barcelone

« C'est comme ça, c'est sûr que c'est un peu dur parce que ça distribue après la ligne de départ. A la sortie de Nice, le vent s'arrête complètement, avec Michel Cohen on reste tous les deux tankés à terre et impossible de s'en défaire. Après ça part par devant. Sur le coup je ne savais pas, mais après j'ai su qu'à un moment j'avais 35 milles de retard. A un moment j'étais tout seul derrière, c'était un peu triste. C'est toujours mieux d'être avec les copains. J'ai réussi à les rejoindre un peu et après à naviguer au contact donc c'était plus rigolo. On a mis le petit spi à un moment, il y avait 30 nœuds, ça dégommait bien. J'étais un peu énervé pour revenir, motivé pour arriver ».

Nicolas Thomas (Guadeloupe Grand Large 1) , 18e à Barcelone 

« On a eu encore du gros temps et encore beaucoup de pétole. C'était vraiment un peu de tout mais ça fait vraiment les deux extrêmes qui sont difficiles à gérer. Epuisant physiquement et mentalement, et longue aussi, on a quand même mis 430 milles dans les pattes, il faut quand même les envoyer. Heureusement c'était sous spi, ça aurait pu être au près. Mais c'était quand même très long. On est resté longtemps scotchés à la barre, à essayer de changer de position, essayer de revenir à la barre, des fois de mettre le pilote, régler le spi. A la longue, ça n'a pas si bien marché que ça pour moi parce que j'étais quand même un peu à la ramasse sur les bords de portant à Minorque. Pas très fier de moi. Il fallait réussir à être sur les bons empannages et du bon côté à chaque fois. Ce n'était pas le cas pour moi ce coup-ci, mais c'est pas grave, il y aura une prochaine. Sur le dernier empannage sur la ligne d'arrivée, j'ai la grand voile qui s'est déchirée en deux… pas top ! Mais au moins elle m'a amené jusqu'à l'arrivée et on va essayer de la réparer pour le Grand Prix ».

 

Michel Cohen (Tintorel), 19e à Barcelone

« Ce fut une étape en solitaire dans tout les sens du terme, j'ai fait un beau départ, j'étais super content, j'ai servi de fusible en fait. Je suis resté scotché, à ne rien pouvoir faire. A la sortie de la bouée météo, j'avais 2 milles de retard sur l'avant-dernier. Du coup, j'ai navigué tout seul, je voyais juste Gildas (Morvan). Je ne me suis pas découragé pour autant, j'en ai profité pour faire ce que je ne faisais pas d'habitude. J'ai bien navigué, dans les grains, j'ai pu rattraper des bateaux mais pas assez. C'est exceptionnel, j'ai réussi à dormir un petit bout, j'ai fait un rêve bizarre : j'étais dans une mêlée de rugby avec Chabal et je ne voulais pas rester donc je me suis réveillé. Je ne suis pas fatigué ! Je suis content de mon début de course, j'ai bien navigué. Ce sont les aléas du cap Ferrat qui a tenu sa réputation. C'était lisse. Je suis resté scotché pendant des heures. »

 

Laurent Camprubi (Janie Philip), 20e à Barcelone

« C'était une sacrée étape, je suis très content de ma navigation jusqu'à Minorque, j'étais dans le bon wagon. Dans la matinée avant d'arriver à Minorque, j'étais en bas en train de matosser, et j'ai pris 43 nœuds, je suis parti au tas. Les autres du coup ont prix 4 milles d'avance. Sinon c'était des bords de spi magiques, une stratégie super, tout est très positif. J'ai pris le temps de préparer le bateau sous Minorque, car je connais la Méditerranée ! J'étais fatigué, les conditions étaient dures et j'ai été malade. Mais globalement je retiens une sacrée étape, je suis content de l'avoir finie. J'ai quand même trouvé du temps pour me reposer, bien manger… Mais j'avais accumulé de la fatigue et avec la mer, la fin a été très difficile. »

Gwen Gbick (Made in Midi), 21e de l'étape

« Il y a eu beaucoup de transitions, et elle était bien longue cette étape ! Ce n'était pas gagné de faire une étape comme ça, elle était vraiment longue, je suis bien rincé. Je n'ai pas pris un bon départ, mais je suis content car ensuite j'arrive à revenir jusqu'à la 7e place. Le bateau allait vite, je me sentais bien. Après, j'ai raté un coup quand le vent est rentré, j'ai perdu 2 milles. Puis ce fut la course pour revenir, j'ai très peu dormi, seulement trois fois quinze minutes. Sur la fin je dormais, j'étais absent, je suis rentré comme ça en dormant à moitié. C'était une superbe et magnifique étape, même si je suis déçu du final. »

 

 

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