Actualités
- Accueil >
- Actualités >
- A la poursuite du bateau vert…
lun. 28 sept. 2015 19:18:32 CEST
A la poursuite du bateau vert…
Ils se sont arrachés les cheveux ! Au cap Ferrat, le vent s'est écroulé. Plus rien. Nada. Pas un souffle d'air, et plusieurs trains de vagues de super yachts pour couronner le tout. Le marasme a duré près de dix heures. Dix longues heures durant lesquelles personne n'a fermé l'œil. Michel Cohen (Tintorel) et Gildas Morvan (Cercle Vert) ont perdu beaucoup et ne sont jamais parvenus à remonter des places. Ils se trouvent à 15 milles de la tête de flotte.
Biarnès devant… Macaire, Richomme et Simon derrière
Ca se passe souvent comme ça en régate. La prime revient aux premiers. Comprenez que la tête de flotte n'a pas cessé d'augmenter son avance, touchant du vent avant les autres, creusant l'écart d'heure en heure. Le skipper de Guyot Environnement a démarré comme une fusée au moment où le vent est rentré au plus fort. Il a empanné en premier pour mettre plus d'ouest dans sa route sud. Macaire, Richomme et Simon ont suivi. Les empannages sont mûrement réfléchis dans ces conditions toniques. La mer houleuse (2 m de creux) rend la tâche difficile ! Mais les Figaristes savent mener leur bateau comme des mobylettes…
Au taquet !
Vincent Biarnès avouait ce matin qu'il n'avait pas fermé l'œil. Il ne fait aucun doute, qu'ils sont nombreux dans ce cas. Et il va falloir tenir le rythme de ce vent soutenu jusqu'en milieu de nuit. Le pilote automatique joue moins bien le rôle que le marin à la barre. Des conditions de mer et de vent où il faut être sur le pont à régler le spi et à barrer pour ne rien perdre en vitesse et ne pas partir au lof. L'arrivée sur Minorque peut encore ouvrir le jeu car le vent sera alors plus faible et irrégulier. Décidément, sur ces grandes étapes, il n'y a jamais de répit…
03/12/2015