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ven. 11 oct. 2013 18:08:25 CEST
" Du match jusqu'au bout"
Hardy, la suite : (...) Le marquage avec Gildas Morvan sur la première manche, ça ne s'est pas fait volontairement. Il n'était pas évident de faire le choix entre jouer les adversaires et jouer le vent. Pour demain où tout va se jouer, je ne suis pas trop inquiet. Depuis le début de la course, je suis calme et serein. Mais ça va être sympa. C'est aussi ce qui fait l'intérêt du sport. Et pour finir l'épreuve, c'est super qu'il y ait du match jusqu'au bout. »
Gildas Morvan (Cercle Vert) : « Je suis un diesel en fait. J'ai toujours du mal à entrer dans le match. La première manche n'était pas évidente. Le vent était très « shifty ». Il fallait réussir à bien lire les bascules qui étaient assez franches. Je suis parti sous-toilé sous solent : une bêtise dès le départ d'où des difficultés à entrer dans la course. Heureusement, après m'être « échauffé » sur deux manches, ça ne se finit pas trop mal. Sur la troisième, j'ai fait le départ que je souhaitais, j'ai réussi à protéger la gauche, à passer juste devant les deux Macif à la bouée et après, tout s'est bien enchaîné. Ensuite, il m'a suffit de contrôler, de marquer un peu les adversaires derrière. Le classement général, je ne le regarde pas parce que ça prend la tête. Je ne l'ai même pas à bord. Le mieux c'est de naviguer librement en essayant de s'amuser, de s'appliquer constamment. A Adrien de faire attention ! Pour moi, la meilleure défense, c'est l'attaque »
Anthony Marchand (Bretagne-Crédit Mutuel Performance) : « Bonne journée pour moi. A croire que les parcours banane me vont bien en ce moment. Sur la première manche que je gagne, j'étais surtout content d'avoir pris ma revanche sur Thierry Chabagny (ce dernier l'avait doublé sur le fil à Beaulieu sur Mer). Voilà, ensuite, au classement du Grand Prix, je suis juste 1 point devant Gildas (Morvan). Rien n'est fait. Même si j'ai envie de remporter ce Grand Prix, mon seul gros objectif est de remonter au classement général. Aujourd'hui, on a fait énormément de virements de bord, surtout quand on arrivait sur le haut du plan d'eau parce que la bouée était sous une falaise. Le vent prenait 30 degrés de gauche ou de droite, des risées à 15 nœuds, des molles à 8, ça partait dans tous les sens. Il fallait être très réactif. Je crois que ce soir on va bien dormir. »
Frédéric Duthil (Sepalumic) : « La première manche, je prends un super départ. J'étais bon pour croiser devant toute la flotte et au moment de déballaster, j'ai ma guillotine de ballast (qui sert à réaliser le transfert) qui m'est restée dans les mains. J'ai été contraint d'abandonner la manche. Je suis rentré vite au port. Grâce aux préparateurs, on a réussi à réparer. J'ai pu prendre le départ de la deuxième manche où je termine d'ailleurs 2e . J'étais même devant à un moment donné, mais le vent était tellement irrégulier que c'était difficile de contrôler les autres. Et puis sur la dernière, je fais 5e. Donc deux belles manches. Je ne peux que regretter, malheureusement, la casse à la première manche qui me coûte très cher au classement général. »
Xavier Macaire (Skipper Hérault) : « Je suis un peu contrarié. J'ai fait des bonnes choses qui ont un peu été gâchées par de petites erreurs. Dans la première manche, je suis deuxième à la bouée au vent et puis j'emmêle mon spi. Des trucs qui ne m'arrivent jamais normalement. Là, pas de bol. Je termine 5e au lieu de 2e. C'est dommage. Ensuite, je fais des régates très moyennes. Je vole le départ sur la deuxième et ça me coûte très cher. La dernière était difficile. Je pense qu'on commence à sentir la fatigue d'un mois de course. »
03/12/2015