Les déclarations à l'arrivée de l'étape 2

Anthony Marchand, la suite  : " C'est toujours un peu frustrant de terminer comme ça après de longues heures dans du vent, sous spi serré, à grappiller mètre par mètre. Au final, je suis satisfait, une étape de 4, c'est pas mal, même si j'aurais préféré être sur le podium

Paul Meilhat (Skipper Macif 2011), 6e : " On a eu plein de conditions différentes, des grandes portions avec du vent et des bonnes vitesses. En termes de conduite, c'était hyper agréable. Et puis une autre partie plus côtière à la fin, où tout s'est joué, avec des placements mais beaucoup d'aléatoire. J'ai fait un bon petit coup à la fin, en me décalant de 100 mètres à peine, un peu sous la flotte. Je n'avais rien à gagner à faire la route directe. La portion entre Minorque et Port Cros était très sympa, car on n'a fait quasiment que du spi avec de belles vitesses. Ce sont de bons souvenirs de conduite, le tout en short et en T-shirt, même la nuit.  Juste avant Minorque, j'ai eu de gros problèmes électroniques, j'ai juste un pilote qui fonctionne mais pas de données de navigation pendant toute l'étape. C'est lié à l'orage, je pense.  Je n'avais jamais d'info sur le vent, la direction, la vitesse du bateau. C'est une mésaventure, mais je me dis que ça m'aura apporté quelque chose. On a vraiment eu du bol car on était toujours sur des angles qui allaient vite, du coup c'est agréable de faire la vitesse comme ça. Ce n'étaient jamais des bords durs, que de la glisse, que du bonheur".

Gildas Mahé (Port d'Azur-Interface Concept), 7e  : « Le bilan est quand même assez positif, je vais perdre le classement général sur Adrien Hardy et Fabien Delahaye qui font une belle étape, mais bon, je suis revenu de là où je n'aurais pas voulu rester, donc du coup, je m'en sors bien. Je reste dans le coup pour la suite. Mon meilleur souvenir sur cette étape ? Pas le reaching dans la brise, parce que J'étais très lent, mais en même temps, c'était des conditions sympas. Il y avait des surfs sympathiques. Cela fait longtemps que je n'avais pas fait des surfs comme ça, moi tout seul sur mon Figaro ! C'était sympa, et en même temps, c'était un bord où J'ai pris pas mal de milles dans la vue, donc c'était difficile. Moi, je m'en sors mieux quand le vent part un peu en vrille. Chacun ses armes, au début ce n'était pas trop pour moi ».

Corentin Horeau (Bretagne-Crédit Mutuel Espoir), 8e : « C'était une belle étape, on a eu toutes les conditions, c'était super sympa. Sinon je suis un peu déçu. Je perds des places sur la fin, mais bon, je n'y suis pas pour grand-chose : je naviguais sous petit spi dans la molle  depuis ce matin après avoir explosé le grand cette nuit.  En approche de Port Cros, au moment ou j'ai voulu affaler, il a claqué et s'est ouvert en deux. Ça m'apprendra ! Du coup, j'ai un peu galéré sur la fin. Je suis un peu fatigué. Même si j'ai réussi à dormir pas mal la nuit d'avant sous génois ».


Thierry Chabagny (Gedimat), 9e : " Le bilan un peu partagé parce que le résultat n'est malheureusement pas terrible. Sachant que j'étais plutôt bien placé pendant toute la manche, je suis forcément un peu déçu. Cela se joue à des tout petits trucs, un empannage trop tard, j'étais à la côte mais pas suffisamment la deuxième fois, et puis après, il y a eu une transition qui est arrivée au mauvais moment pour moi.  Résultat, je me suis retrouvé dernier du paquet dans lequel j'étais et je me suis fait rattraper par le paquet suivant. Ce sont un peu des concours de circonstances défavorables qui font que je me retrouve là où je suis. J'espérais mieux au vu de ce que j'avais produit jusqu'à Port Cros.
L'arrivée sur la côte française était sympa, tu vois les îles se dessiner petit à petit. Avec le lever du soleil cela faisait vraiment de supers couleurs. On avait vraiment tous un spectacle rien que pour nous. Je garde aussi en mémoire le fait d'avoir réussi à passer la pétole entre Minorque et Port Cros, par l'Est, en tricotant un peu tout seul dans mon coin. C'est sûr qu'au début je ne savais pas trop où je me situais par rapport aux autres, et puis quand tu vois que tu es bien et que le vent rentre, tu as vraiment envie d'attaquer sur l'eau, de bien faire les choses. Parfois, pourtant, ça ne se passe pas toujours comme on voulait. Ce sont les joies de la régate".


David Kenefick, Full Irish, 10e : « Dans le long bord vers les Baléares, j'ai essayé de rattraper les wagons autant que je pouvais, mais je n'ai pas pu, et ceux de devant s'éloignaient de plus en plus. Quand on est passé dans la molle après Minorque, ils ont été chanceux et nous, nous sommes restés derrière. Sur la fin, après Port Cros, je pensais que la brise thermique allait rentrer. Je voulais être le premier à la toucher. Je suis resté dans le sud-ouest de la flotte, là où elle rentrerait en premier. Ça a bien fonctionné et je suis remonté en 7e position. Malheureusement j'ai perdu des places avant l'arrivée. Mon meilleur souvenir reste celui des averses avant Minorque ».

En version originale : « I tried to catch up as much as a I could but i could'nt,  the guys in front were getting further and further away. When we went through the light patch after Minorca they got very lucky and we got left behind, then I caught up a little bit.
I thought the sea breeze was going to fill in, so i wanted to be first to get it. Luckly I stayed in the south west side of the fleet , where the sea breeze would confirm, and i got the sea breeze first and luckily I got up to seventh. Unfortunatly I drop a few places before I finished.
My best memory was when it was raining a lot just before Minorca.