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mar. 01 oct. 2013 21:23:52 CEST
Morvan remporte l’étape, Hardy se hisse en tête du classement général
Tous les coureurs redoutaient « la foire ». Autrement dit, une fin de parcours qui se solde en grande loterie dans les petits airs. Finalement, le résultat est le reflet de l'équité sportive et non le fruit d'une « mistoufle », les trois hommes du podium ayant toujours figuré aux avant-postes. Gildas Morvan, triple vainqueur de La Generali Solo, a mené cette deuxième étape de bout en bout. Fabien Delahaye lui a bien volé la vedette à quelques occasions, mais sans parvenir à concrétiser. Toujours collé aux basques de Cercle Vert, le Skipper Macif 2012 s'est battu jusqu'au bout pour tenter de remporter la mise. Sur la troisième marche du podium, Adrien Hardy a animé tout le début de course, connu une baisse de régime lundi soir, avant de revenir brillamment dans le match ce matin. Adrien est pour l'instant le marin le plus régulier de cette Generali Solo. Une constance récompensée au classement général provisoire après 8 courses. Ce soir, Agir Recouvrement y figure en tête, un point seulement devant Skipper Macif 2012.
Rafale d'arrivées
Derrière ces trois larrons, les arrivées ont suivi en rafale avec un tir groupé composé d'Anthony Marchand (Bretagne-Crédit Mutuel Performance), Xavier Macaire (Skipper Hérault), Paul Meilhat (Skipper Macif 2011), Gildas Mahé (Ports d'Azur-Interface Concept), Corentin Horeau (Bretagne-Crédit Mutuel Espoir), David Kenefick (Full Irish), et Fred Duthil (Sepalumic). Dans ce groupe, il y eut des hauts et des bas. Quelques solitaires ont profité des zones de transition pour se refaire une santé, à l'image de David Kenefick (parti chercher du vent frais près de l'île du Levant) ou de Paul Meilhat (dans un petit contrebord à proximité de l'arrivée). D'autres, comme Frédéric Duthil ou Thierry Chabagny (Gedimat), ont perdu de nombreuses places dans le petit temps.
Du reaching et de la pétole
Pour briller dans cette étape, il fallait être un bon technicien du largue serré sous spi. Il fallait aussi conserver son calme et saisir les bonnes occasions dans les deux zones de vent faible (au niveau de Minorque et à partir de Port Cros) qui ont donné lieu à de nouveaux départs. Le reaching et la pétole : deux situations qui nécessitent une attention extrême de la part des marins, à la barre, aux réglages. Sans compter les nombreux changements de voile d'avant et les dizaines d'empannages en fin de parcours. En clair, il fallait résister à l'épuisement et conserver assez de fraîcheur pour le final le long de la côte d'Azur. A la tombée du jour, ce sont des marins fatigués qui ont coupé la ligne d'arrivée de ce parcours réduit au sud des îles de Lérins. A 21 heures, il ne restait qu'un solitaire en course : Jean-Paul Mouren (MarseillEntreprise).
C.El
03/12/2015