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dim. 29 sept. 2013 17:38:35 CEST

Hasta luego Barcelona

L'Espagne, c'est fini. Après une escale de 5 jours dans la capitale catalane, les 17 concurrents de La Generali Solo ont largué les amarres ce dimanche pour prendre à 13h00 le départ de la deuxième grande étape (385 milles, coefficient 4) qui les emmènera à Beaulieu sur Mer via Minorque et les îles d'Or. Anthony Marchand (Bretagne-Crédit Mutuel Performance) s'est illustré sur le parcours banane disputé devant Barcelone, mais c'est désormais Gildas Morvan (Cercle Vert) qui ouvre la voie, vers les Baléares. Coup dur en revanche pour Yoann Richomme. Une barre de flèche de DLBC a cassé. Après avoir réparé, Yoann est reparti hors course.

Le départ en vidéo

 

Les 17 solitaires ont pris le départ de la deuxième étape dans des conditions plus toniques que celles rencontrées depuis le début de cette 19e édition de La Generali Solo (vent de sud-ouest 16/17 nœuds et clapot), offrant un joli spectacle devant le port espagnol. 


Abandon de Yoann Richomme sur l'étape 2
Pourtant, le premier bord de près était le théâtre d'un incident : rupture de barre de flèche bâbord sur DLBC.  Yoann Richomme regagnait immédiatement le port de Barcelone pour changer la pièce. Mais le règlement de La Generali Solo interdisant toute aide extérieure pendant l'épreuve, Yoann devait reprendre la mer hors course. C'est un coup dur pour le skipper de DLBC qui hypothèque ainsi sa première place au Championnat de France Elite de Course au Large en Solitaire (dont La Generali Solo est la dernière épreuve).

Gildas Morvan ouvre la voie
Pendant ce temps, sur l'eau, Anthony Marchand était le mieux inspiré sur le petit parcours banane disputé en préambule. Le vainqueur du Grand Prix de Barcelone franchissait toutes les marques en tête, avant de céder sa place à Gildas Morvan au moment mettre le cap au sud-est, vers la prochaine marque de parcours : Cala Morell. 


Tout droit, vitesse

Les 16 solitaires encore en course sont désormais lancés au reaching (vent de travers), à plus de 10 nœuds de moyenne, dans une chevauchée de 115 milles vers Minorque. Pas de stratégie particulière dans cette longue diagonale. Il s'agit « simplement » d'aller vite sur la route. Simple, mais physique. Car il faudra alterner entre le petit spi et le génois, autrement dit manœuvrer, le tout dans un vent qui va se muscler pour atteindre les 20 nœuds établis à la tombée du jour, comme l'indiquent les prévisionnistes de Météo Consult. Ce sera humide aussi. La mer, par le travers, va recouvrir les ponts. Pour la première fois depuis longtemps, cirés et les bottes referont leur apparition. Enfin, ce sera technique et éprouvant. A ces allures, (très travaillées dans les centres d'entraînement de course au large), il n'est pas évident de tirer toute la quintessence des Figaro Bénéteau. Elles nécessitent par ailleurs de rester accroché à la barre, notamment sous spi. Il ne sera pas facile de se reposer pendant ces 12 premières heures de course. Pourtant, il faudra bien y consentir. Car une zone de vent mou attend les figaristes en fin de nuit et au petit matin aux abords de Minorque. Et pour bien négocier cette phase de transition, la lucidité sera le maître-mot.


Dans cet exercice de techniciens, parfait pour les « vieux routiers » du circuit Figaro Bénéteau, Gildas Morvan s'en sort pour l'instant à merveille. Après 4 heures de course, Cercle Vert avait déjà 1 mille d'avance sur ses plus proches poursuivants Frédéric Duthil (Sepalumic, décalé dans l'est), Adrien Hardy (Agir Recouvrement) et Corentin Horeau (Bretagne-Crédit Mutuel Espoir).


Ils ont dit

Gildas Morvan (Cercle Vert), en tête de l'étape 2 après 4 heures de course : « (En plaisantant) Franck Cammas m'a prêté ses foils, ça marche pas mal non ? Mon avance ? C'est peut-être la configuration de mon bateau. J'étais bien préparé pour partir au reaching, j'avais bien matossé. J'ai peut-être aussi de bons réglages. Et surtout une bonne motivation. C'est assez important de rester à la barre pour bien négocier et jouer avec les vagues. Le pilote barre moins bien. Je marche entre 10 et 12 nœuds, avec quelques pointes à 14/15 nœuds. »


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