Sepalumic ouvre le score

Le skipper de Sepalumic vient de remporter haut la main la première manche du Grand Prix de Barcelone, un parcours côtier de 14 milles disputé dans un vent qui a fait des misères aux 17 concurrents de la Generali Solo. Après un léger retard à terre pour cause de « panne de ventilateur », les marins ont renoué avec la compétition à l'heure du déjeuner avec un premier parcours côtier de 14 milles le long de plages catalanes, lancé dans un vent de sud-est d'une dizaine de nœuds.
Auteur, comme souvent, d'un très joli premier bord de près, Gildas Morvan (Cercle Vert) va mener la danse à la bouée de dégagement puis à la marque d'El Masnou, au terme d'un long bord de portant de 8 milles.
Tout va se jouer à ce stade puis dans le dernier louvoyage vers l'arrivée. Frédéric Duthil (Sepalumic), dauphin de Morvan pendant la première moitié de la course, décide de partir au large pendant que le vent s'écroule sur le plan d'eau. Il est alors accompagné par Jean Paul Mouren. Très vite, les deux hommes trouvent de la pression alors qu'une bonne partie de la flotte s'empêtre dans la pétole près des plages.
Après presque 4 heures de course, Fred remporte la manche 1 du Grand Prix de Barcelone, sa première victoire depuis le début de cette Generali Solo. Jean-Paul Mouren et Yoann Richomme complètent le podium. Les écarts sont importants avec la queue de la flotte.

Le top 6 de la Manche 1 (ordre d'arrivée)

1- Sepalumic
2- MarseillEntreprise
3- DLBC
4- Agir Recouvrement
5- Bretagne Crédit Mutuel Performance
6- Cercle Vert

 

Ils ont dit :

Frédéric Duthil (Sepalumic) : « Après la bouée El Masnou, j'ai tout de suite envoyé parce que je voyais bien qu'il n'y avait pas de vent près de la côte. Mais j'ai un peu douté parce que je voyais Gildas Morvan partir dans une petite risée. Puis rapidement en fait, j'ai touché du vent, et là j'ai compris que j'étais du bon côté et que pour moi c'était route directe vers la ligne devant Barcelone. Ça ne se joue à pas grand chose ce genre de régate, mais aujourd'hui, il fallait être devant quand même pour espérer faire quelque chose de bien ».

Jean-Paul Mouren (MarseillEntreprise) : « J'ai fait deux options au large, à la descente sous spi, j'étais un peu tout seul parce que je ne regarde pas ce que font mes petits camarades. Pour moi, c'était une évidence d'aller chercher le vent au large. Une belle journée, je suis content de cette deuxième place".