21ème édition Septembre 2017
OC Sport - Pen Duick

Sète Nice Barcelone

Cartographie Suivez la position des bateaux en direct
-->
Retour aux actualités >>

Actualités

mer. 25 sept. 2013 16:44:24 CEST

Ciel, mon marin !

En mer, ils ont rendez-vous tous les jours avec le soleil et la lune. Ils scrutent les nuages annonçant, comme des oracles, un changement de vent et peut être avec lui, une nouvelle stratégie. La nuit, ils ouvrent grand les yeux sur la voûte céleste, les étoiles et bénissent la lune, seul guide lumineux dans l'obscurité. Le navigateur doit savoir déchiffrer les messages du ciel, ses présages. Il apprécie aussi la présence des astres, dont chaque lever et coucher constitue un petit spectacle privé. Les marins de La Generali Solo nous en parlent. Alexis Courcoux, photographe de la course, nous concoctait parallèlement un petit album à consulter sans modération….


Jean Paul Mouren : « On est en pleine nature. On profite et de l'eau et du ciel. L'un parle et se reflète dans l'autre. C'est utile pour la météorologie. Ça nous renseigne. Et un lever de soleil, pour nous qui sommes seuls sur nos petits bateaux, c'est un private show. On est positivement marqué par ça. Voilà. »

Fabien Delahaye :
«  Le ciel est un bon moyen pour savoir dans quel système météo on se trouve  et ça permet de prévoir l'avenir  stratégique. Et puis quand tout est bien calé à bord, on passe de supers moments à regarder le ciel, la nuit, pour ses étoiles filantes, la lune. Les coucher et les levers de soleils sont toujours magnifiques ».

Paul Meilhat :
« Sur l'eau, nous avons la chance d'être éloignés de toutes les pollutions lumineuses. Sur cette étape, on pouvait voir la voie lactée, c'était magnifique. On distinguait très bien toute la partie laiteuse, la trainée blanche était presque à la verticale au dessus de nous Nous avons eu de la chance, aussi, avec les levers et couchers de soleil. Sur le Massif des Maures, en quittant les côtes françaises, et sur les Pyrénées en arrivant près des côtes espagnoles. C'était très beau ».

Yoann Richomme :
« Je me souviens, sur la Med Race, nous étions en route vers la Corse. Le lever de soleil dessinait toute l'île, précisément, alors que nous n'étions qu'à 80 milles de la Corse ! Mais 10 minutes après, alors que le soleil était monté, tout avait disparu, nous rappelant que nous étions encore très loin du but. » 


Paul Meilhat :
« Le lever se soleil te donne un visibilité super lointaine, ça dessine tout le trait d'horizon.. »

Gildas Morvan :
« Le ciel annonce toujours des choses. La stabilité ou l'instabilité, avec les nuages. On a bien vu, le matin de l'arrivée, cette barre nuageuse qui a amené un vent de sud. Il faut toujours avoir un œil sur le ciel, oui. Tu regardes aussi les étoiles. La lune, sa forme. Si elle est pleine ou s'il lui manque un quart. Tu regardes le lever du soleil, les avions qui traversent, leur trace ».

Anthony Marchand :
« On regarde le ciel quand les conditions sont bizarres. Que le système est compliqué, quand on s'approche des côtes. Le ciel est un bon marqueur de vents. Pour les brises thermiques, les vents qui s'opposent, sur le passage d'une dorsale. Parfois, on le regarde pour rien. On regarde les étoiles la nuit. On le contemple. »


Frédéric Duthil :
« Les marins sont obligés de regarder le ciel. On est toujours à l'affût des petits nuages. Et quand il nous arrive un coup du sort, forcément, on regarde le ciel en disant : « mais qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça ! ». En Méditerranée, ça nous arrive souvent ! On a parfois l'impression que le ciel nous est tombé sur la tête. Sur cette étape, il  y avait une lune assez incroyable et des couchers de soleil magnifiques. Je me suis surpris à contempler tout ça pendant de longues minutes. Il y avait de super panoramas. »


Propos recueillis par C.El


Bonus

Le Cumulus Baisus par Paul Meilhat
 : 


« Jean-Yves Bernot (routeur, météorologue) nous dit toujours : quand le ciel est bleu et qu'il y a un nuage, le vent va venir du nuage. Mais en réalité, parfois, il ne se passe rien et dans ce cas, le nuage s'appelle un Cumulus Baisus. Autrement dit, un nuage qui n'apporte rien. Je crois que c'est une expression qui provient de ceux qui pratiquent le planeur et pour lesquels la présence de cumulus est importante, pour avoir où attraper les ascendances thermiques. »


Vérification faite, ce terme, inconnu (après sondage) par les marins, est bien usité chez les pratiquants de planeur…







Partenaires
GENERALI
LANGUEDOC ROUSSILLON
SETE
THAU AGGLOMERATION
NICE METROPOLE COTE D'AZUR
BARCELONE
SUZUKI
FIGARO NAUTISME
DAILYMOTION
FRANCE TELEVISIONS
RADIO FRANCE - France Info
RADIO FRANCE - France Info
METEO CONSULT
ADRENA
SPEEDCAST
ICOM
CLS
FEDERATION FRANÇAISE DE VOILE
CHAMPIONNAT DE FRANCE DE COURSE AU LARGE
CLASSE FIGARO BENETEAU
Tous les partenaires >> LiveSkipper, jouez à la course virtuelle !