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Actualités

mar. 24 sept. 2013 18:01:22 CEST

Déclarations à l’arrivée de l’étape 1

Les neuf premiers sur les pontons de Barcelone

Gildas Mahé (Ports d'Azur- Interface Concept), 1er de l'étape 1
« Jusqu'à ce matin, c'était indécis parce que quand je suis reparti avec la risée et que j'étais à 6 nœuds quand les autres était à 0,5 nœuds, je me suis dis que c'était bien, et une demie heure après je me suis retrouvé arrêté. Finalement, c'est reparti dans l'ouest, et je suis parti avec. Il fallait être fort dans les phases de pétole pour attraper le vent qui avait derrière et bien se placer. Ce n'est pas évident pare qu'on ne sait pas toujours où le vent va rentrer. Les deux phases, avant la frontière espagnole et cette nuit, j'étais bien placé en sortie, c'est ce qui ma permis de remonter et de prendre les commandes de la course. Il y avait de bonnes périodes où on pouvait se reposer. Il fallait avoir les neurones frais pour prendre les bonnes décisions. Globalement, ça va, j'ai pas mal dormi. Dans ce genre de vent, ça distribue tout le temps, on ne peut jamais se reposer sur ses lauriers, il faut toujours regarder ce qu'il se passe à droite, devant, sur le côté. C'est un retour gagnant, c'est parfait pour une première ! »

Corentin Horeau (Bretagne – Crédit Mutuel Espoir), 2e de l'étape 1
« Je suis content, je suis bien revenu le deuxième jour. Mais à un moement, j'étais avec Gildas, Anthony et Paul et j'ai pris un sac plastique dans la quille, je devenais fou, je ne comprenais ce qui se passait, je l'ai découvert avant la nuit, et puis je suis reparti. J'ai fait un coup au dernier cap, j'ai vu Gildas Mahé au petit matin, et je me suis dit que j'avais bien fait. J'étais sûr que ca allait passer, dans ma tête forcément le vent allait revenir à gauche, c'est ce qui c'est passé. En Med' il faut avoir une sacrée part de réussite aussi. Je suis content pour Gildas, il a bien navigué. Et de finir deuxième, pour moi, c'est encourageant. Surtout qu'en Méditerranée, c'est toujours très aléatoire. »

Thierry Chabagny (Gedimat), 3e
« Hier soir, je voyais les bateaux bien étalés, notamment les Macif qui étaient loin de moi. Et, en arrivant devant les côtes espagnoles, ca a redistribué, parce qu'on est tombé dans une grosse bulle. J'ai insisté au large, j'ai touché du vent, je cavalais avec ce vent tandis que le reste de la flotte n'était pas alimenté, donc j'en ai profité. C'est un classique de la course au large dans le petit temps, quand on est derrière faut se battre, et devant, on sait que rien n'est gagné. Il y a toujours des choses à faire jusqu'au dernier moment. C'est sûr que deux podiums en deux manches c'est bien, mais tout reste à faire encore. Physiquement, le petit temps ce n'est pas fatiguant mais mentalement c'est très crispant. »

Adrien Hardy (Agir Recouvrement), 4e
« Petite déception de ne pas terminer sur le podium mais je peux quand même être satisfait de moi parce que j'ai été régulièrement en tête. Et faire 4e sur une étape comme celle-là, tout le monde aurait signé. C'est vrai que ce matin, je me voyais bien gagner l'étape, j'avais une petite avance, j'étais reposé, je sentais bien les choses et puis en fait, c'est très dur par vent faible. Je suis très content de ma course, j'ai pris beaucoup de plaisir. On est bien sur l'eau et c'était quand même une belle étape, on a de belles images en tête. C'était le bonheur ».

Xavier Macaire (Skipper Hérault), 5e
« C'était une belle course méditerranéenne, avec toutes les difficultés et les grands moments de plaisir. Par contre, c'était très compliqué au niveau météo, et conditions de vent. J'espérais faire mieux au niveau du classement, je pensais que la fin serait simple, mais en fait pas du tout ! Il y a eu du thermique la nuit, et plein de rebondissements. Il faut être philosophe et concentré. Ce n'est pas évident de réfléchir et de faire avancer le bateau en même temps… En tête de flotte, on imprime les choix, alors il faut penser à tout. Je n'ai pas beaucoup dormi. »

Paul Meilhat (Skipper 2011), 6e
« C'est vrai que je suis bien parti, j'étais devant tout le temps, on était un groupe de 7-8 bateaux, mais je me doutais que ce serait la foirefouille à la fin. Mais Thierry Chabagny a réussi à nous faire un petit casino sur la roulette à la fin. Ce que je me disais, c'est que les comportement dans ce petit temps, ne sont pas les mêmes que sur la Solitaire du Figaro, parce que la Generali Solo ce n'est pas une course au temps. Ceux qui sont derniers ou derrière prennent tous les risques, du coup ça attaque de partout… Pour ma place, c'est pas mal, ca aurait pu être pire. J'ai filmé des baleines qui sont venues à coté du bateau, les côtes sont magnifiques, ce ne sont que des belles images, ça change de l'Atlantique, on apprécie le temps, de regarder le paysage, c'était vraiment sympa. »

Fabien Delahaye, Skipper Macif 2012, 7e

« Avec Paul, on était devant sur le début de course, ça a bien bataillé, on étaient à vue tout le temps. Tant que la ligne d'arrivée n'est pas franchie, rien n'est joué et en Méditerranée, c'est encore plus vrai… Je pensais que ça allait être pire que ça. Je suis content d'être revenu dans le bon paquet, d'être en tête dans la dorsale, j'ai bien géré cette situation météo, j'ai été bien inspiré sur les placements. Mais à 50 milles de l'arrivée tout s'est redistribué… C'est comme ça, je retiens du positif, c'est bien pour la suite. »

Anthony Marchand (Bretagne Crédit Mutuel Performance), 8e
« Je suis surtout déçu. J'ai fait de mauvais choix, donc ça m'énerve. La mistoufle ne me réussit pas beaucoup, il faudra que j'apprenne à gérer ça. En général, je suis bien en début de parcours, sur les bouées de dégagement. Mais c'est souvent le final que j'ai du mal à concrétiser. Sur l'eau, sinon, c'était agréable avec toutes ces bébêtes qui nageaient autour de nous. C'était une belle navigation. Mais bon, on reste des compétiteurs avant tout et c'est la régate qui nous intéresse. »

Frédéric Duthil (Sepalumic), 9e

« Content d'arriver à Barcelone ! La manche était piégeuse. C'était un jeu d'échec. Pas simple de choisir son camp, de prendre la bonne option. J'ai perdu le contact avec la flotte la première nuit : je me suis pris un sac plastique et je n'arrivais pas à m'en dépêtrer. Après, j'ai tout le temps navigué derrière. Ce n'était pas facile. Malgré tout, cette nuit, je fais quand même une petite option sympa qui me fait revenir dans les 10 premiers, donc c'est pas mal, parce que j'aurais pu finir 15e ou 16e. Je ne vais pas me plaindre ! »

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