Gildas Morvan vainqueur de la Manche 3

Avec une jolie petite brise de sud-est installée depuis ce matin en baie de Cavalaire, le Comité de Course de la Generali Solo n'a pas hésité à envoyer d'emblée les 17 solitaires sur un parcours côtier de 20 milles, en direction de la bouée de danger isolé Fourmigue, située entre le Lavandou et l'île du Levant. Gildas Morvan s'impose après plus de trois heures d'une course maîtrisé de bout en bout.

Les photos de la 3e manche du Grand Prix de Cavalaire-Sur-Mer

Le skipper de Cercle Vert a passé toutes les marques en tête, creusé l'écart sur le long bord de portant vers les îles d'Or et tricoté à l'endroit dans le louvoyage vers l'arrivée. Ce dernier bord de près a pris des airs de champ de bataille au sein du groupe des leaders qui a fait monter les enchères en termes de virements de bord. C'est donc un sans faute pour le triple vainqueur de La Generali Solo qui se remet ainsi de sa mauvaise journée de la veille. Même récompense pour son dauphin du jour Corentin Horeau (Bretagne-Crédit Mutuel Espoir). Yoann Richomme (DLBC) complète le podium de ce parcours côtier.

Au classement général provisoire après trois manches, Fabien Delahaye (Skipper Macif 2012) toujours remarquable de régularité (4e de la manche 3) se détache en tête avec 11 points, devant Nicolas Lunven (Generali), 16 points, et Paul Meilhat (Skipper Macif 2011), 21 points. Mais comme les gagnants du jour ne sont pas ceux de la veille, les écarts se sont encore resserrés au classement. Ainsi, entre Paul (3e) et Adrien Hardy (9e), il n'y a que 8 points de différentiel. Tous ont encore beaucoup à jouer dans la dernière manche du jour. Un parcours banane qui devrait être lancé dans quelques minutes.

Gildas Morvan (Cercle Vert), juste après son arrivée victorieuse : « J'ai pris un très bon départ et tout de suite, je suis parti du bon côté, sur la droite du plan d'eau. J'ai tout de suite maîtrisé Macif (2012) qui me collait derrière et je passe la bouée de dégagement en tête.  Ensuite, j'ai creuser l'écart sous spi, c'était du tout droit, vitesse, sur un seul bord. La fin était moins facile, il y a eu un regroupement au près, il fallait aller jouer à terre et réussir à contrôler tous les gars derrière. Corentin Horeau a bien tiré son épingle du jeu ».

C.El