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lun. 16 sept. 2013 17:09:26 CEST
La Solitaire méditerranéenne
Après une saison intense sur le circuit Figaro Bénéteau, la dernière épreuve en Méditerranée ressemblera au dernier col à grimper. Le plus dur pour la fin, voilà ce qui caractérise la Generali Solo cette année.
« C'est un parcours un peu original car nous n'avons pas souvent fait des étapes aussi longues sur cette course. Cela la fait ressembler vraiment à une Solitaire du Figaro du sud… à laquelle on aurait ajouté les grands-prix avec des parcours techniques dans les ville-étapes. Ce ne sera pas de tout repos ! » souligne Gildas Morvan (Cercle Vert), triple vainqueur de la Generali Solo.
Pièges et caprices de la météo
Début de l'automne en Méditerranée, le système météo est souvent perturbé, comme l'indiquent les ingénieurs de Météo Consult, partenaire de cette Generali Solo. La première étape de 425 milles entre Cavalaire-sur-Mer et Barcelone, en passant par les Baléares et Palamos, pourrait bien réserver quelques surprises : fort mistral, puis vent d'autan, pétole entre les Baléares et Barcelone, un début d'épreuve compliqué, un contexte météorologique qui exigera des qualités d'anticipation.
Après deux jours de régates en baie devant la capitale catalane, les Figaristes vont devoir rejoindre Beaulieu sur Mer, la plus longue étape de la Generali Solo 2013 avec 435 milles à parcourir, via le rocher de la Giraglia. Encore une fois, les solitaires devront s'attendre à un régime de vents synoptiques de secteur sud-est ou nord-est, potentiellement forts. Les régates en baie se joueront dans du vent instable, effets de côte oblige. Enfin, la dernière étape longue de 295 milles pour rallier Sète via Porquerolles et les Mèdes, obligera les marins à longer le littoral et déjouer les pièges des effets de site, comme le cap Sicié, réputé mauvais par fort mistral.
La régularité sera payante
Etre patient dans la pétole, anticiper et ménager sa monture dans les coups de vent, la Generali Solo 2013 sera probablement dure et exigeante d'autant qu'elle dure trois semaines. «Je connais bien ces zones, notamment Barcelone. Le plus important en Méditerranée consiste en la bonne lecture du plan d'eau, et j'apprécie cet exercice. Cette épreuve se joue aux points. Cela signifie que la régularité paye sur ces régates » explique Paul Meilhat (Skipper Macif 2011).
Les longues étapes et les régates en baie demanderont aux marins d'être hyper complets. Gilles Chiorri (8 participations à la Generali Solo), le directeur de course, le sait mieux que quiconque : « Ces grandes étapes très longues permettent un jeu très ouvert, et avec les régates en baie, les marins ne devront rien lâcher. Ce sera très intéressant, et bien sûr nous saurons adapter les parcours aux aléas de la météo méditerranéenne… ».
Le programme de la Generali Solo 2013 :
Cavalaire-sur-Mer
Prologue le jeudi 19 septembre
Grand Prix de Cavalaire-sur-Mer les vendredi 20 et samedi 21 septembre
Etape 1 : Cavalaire-sur-Mer - Barcelone via Minorque & Palamós = 425 milles
Départ dimanche 22 septembre
Barcelone
Arrivées prévues mercredi 25 septembre
Grand Prix de Barcelone les vendredi 27 et samedi 28 septembre
Etape 2 : Barcelone - Beaulieu sur Mer via la Giraglia = 435 milles
Départ dimanche 29 septembre
Beaulieu sur Mer
Arrivées prévues : mercredi 2 octobre
Grand Prix de Beaulieu/Trophée des Ports d'Azur sur Mer les vendredi 4 et samedi 5 octobre
Etape 3 : Beaulieu sur Mer / Sète via Porquerolles et les Mèdes = 295 milles
Départ dimanche 6 octobre
Sète
Arrivées prévues : mercredi 9 octobre
Grand Prix du Languedoc Roussillon les vendredi 11 et samedi 12 octobre
Postlogue : dimanche 13 octobre
03/12/2015