Une course à triple enjeu pour Gildas Morvan

Communiqué de presse (Cercle Vert)  

Gildas tu viens de terminer deuxième du Tour de Bretagne en compagnie de Morgan Lagravière. Une bonne expérience juste avant la Generali Solo ?

"Clairement, oui ! Nous nous sommes très bien entendus avec Morgan et cette place de deuxième est agréable. Surtout, on a beaucoup échangé lui et moi, on s'est bien amusés… et je crois que tous les deux nous avons encore appris plein de choses ! Maintenant, place à la Generali Solo. Mon Figaro Cercle Vert est en route pour Cavalaire-sur-Mer, j'y arriverai ce week-end pour me remettre dans le bain de la navigation en solitaire et m'entraîner un peu avant le prologue de jeudi."

Le programme de cette édition 2013 est copieux, avec de longues étapes. Qu'en penses-tu ?

"Oui, il y a trois grandes étapes qui vont grosso modo d'un peu moins de 300 milles à plus de 420 milles, avec des marques sympa à respecter comme les Baléares entre Cavalaire et Barcelone, la Giraglia dans l'étape suivante, Porquerolles et les Mèdes sur la troisième… C'est un parcours un peu original car nous n'avons pas souvent fait des étapes aussi longues sur cette course. Cela la fait ressembler vraiment à une Solitaire du Figaro du sud… à laquelle on aurait ajouté les grands-prix avec des parcours techniques dans les ville-étapes. La course va être très intéressante, c'est toujours sympa de mélanger les genres comme ça. Le niveau sera élevé, comme d'habitude. Nous serons 18 au départ, dont les ténors de la série : les Fabien Delahaye, Thierry Chabagny, Yoann Richomme, Paul Meilhat, Gildas Mahé etc…"

Tu as déjà gagné trois fois la Generali Solo, en 2000, 2003 et 2011. L'idée est d'être le premier marin à quatre victoires ?

"L'idée est d'essayer de gagner celle-ci, déjà (rires) ! C'est le premier objectif. Les deux autres en découleront. Effectivement atteindre quatre victoires sur cette course serait sympa… mais plus sérieusement, l'autre grand enjeu c'est le Championnat de France de Course au Large en solitaire. Actuellement je suis deuxième, un point devant le troisième et pour gagner il faudrait qu'il y ait huit places d'écart entre le leader Yoann Richomme et moi. Pas simple donc, mais pas impossible. Le titre est jouable, difficile mais jouable. Et défendre la place sur le podium sera déjà un bon dossier, comme on dit."